Les marées
Phénomènes liés à l’attraction de la lune et du soleil, les marées rythment la vie des habitants du littoral landais. Deux fois par jour et tout au long de l’année, l’océan monte et descend. Les coefficients viennent intensifier ou diminuer le phénomène qui, pour un coefficient compris entre 30 et 60, offre un mouvement de marée lent. Au delà de 70, la marée est intense et le mouvement rapide. Les marées conditionnent à la fois le paysage littoral et les conditions de baignade.
Les baïnes
Uniques et spécifiques à la côte Aquitaine, les courants de baïnes sont liés à la marée et peuvent vous entraîner vers le large.
Si elles semblent sans danger, il faut cependant s’en méfier
N’hésitez pas à demander conseil aux Maîtres Nageurs Sauveteurs présents sur les plages surveillées.
Les vagues
Éléments indissociables de l’océan, les vagues dessinent chaque jour un horizon différent. En fonction des dépressions, des vents, de la houle et des marées, les vagues sont plus moins fortes. La vague de sable, également appelée Beach Break, est la reine du littoral mimizannais. Elle est capricieuse, c’est ce qui lui confère toute son aura. Sa forme et sa force évoluent en fonction des marées et des bancs de sable.
Le cordon dunaire ou cordon littoral
Le cordon dunaire est une barrière naturelle de sable profilée par l’homme et qui protège l’arrière pays des sables et des vents marins.
En perpétuel mouvement, le cordon dunaire est soumis aux caprices du vent et de l’océan. Le vagues entaillent ainsi périodiquement le versant marin tandis que le vent transporte le sable à l’intérieur des terres. Terrain privilégie d’une flore rare, le cordon est en permanence entretenu et maintenu grâce à des plantes appelées oyats ou gourbets. C’est la raison pour laquelle il mérite toute votre attention.
Le Courant de Mimizan
Exutoire du lac d’Aureilhan, le courant de Mimizan, qui serpente sur plus de 7km de long, est également le déversoir des trois lacs du Nord des Landes. Véritable frontière naturelle, il délimite les secteurs Nord et Sud de Mimizan Plage.
L’histoire du courant est à l’image des méandres de son tracé. Ainsi, en 1812, il se jetait dans l’océan 3,5 km plus au sud au lieu-dit de la Mailloueyre. En 1928, une forte montée des eaux détruit la dune littorale et l’embouchure d’origine. Deux digues construites par l’homme dictent encore aujourd’hui son tracé. Mais l’érosion marine ne ménage pas toujours les infrastructures et le courant fait encore l’objet d’une surveillance accrue.
Au bord du Courant, les passionnés se donnent rendez-vous toute l’année pour exercer l’ancestrale et très réglementée pêche à la pibale.